Hi, chinese schoolmates. Let's share an e-mail sent to me from a professor. It is in French, I translate it into English. Wish to provide more information for preparing our action!
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Monsieur,
J'ai bien reçu votre demande d'appuyer votre pétition mais pour des raisons que vous comprendrez rapidement à la lecture du texte que je joins à la présente, je ne le ferai pas.
Je suis heureux de voir que vous aimez étudier à l'UQO. Par, vos professeurs sont aussi compétents lorsqu'ils enseignent en français! Je vous souhaite bonne chance dans la poursuite de vos études.
xxxxxxxxxxxxx
professeur
Département de travail social et de sciences sociales
Université du Québec en Outaouais
_______
L’entrée du billinguisme à l’Université du Québec en Outaouais
Au cours des dernières années, l’Université du Québec en Outaouais (UQO) a accepté des étudiants anglophones. Par contre, la tendance a pris une ampleur imprévue : de plus en plus d’étudiants s’inscrivent à ces programmes donnés en anglais, et dont plusieurs ne connaissent rien du français. En conséquence, ils demandent des services que l’UQO ne peut leur offrir. Il s’ensuit beaucoup d’insatisfaction, tant de la part des étudiants que de la part des employées.
Cette insatisfaction a poussé l’UQO à étudier la question de plus près. Récemment, la direction de l’UQO a déposé un rapport portant sur l’enseignement en langues autres que le français. Ne nous leurrons pas : il est bel et bien question de l’enseignement en anglais.
Devant les pressions exercées sur les universités québécoises pour donner des cours de formation en anglais, elles ont jusqu’ici réagi en affirmant le caractère français de leur institution. Par exemple, la politique linguistique de l’Université de Montréal prend soin de spécifier que l’enseignement se donnera en français. Même position à l’Université Laval et à l’Université du Québec à Chicoutimi. À l’UQAM, le recteur a coupé court aux péculations : le rôle de l’UQAM sera de faire la promotion du français, point. Le rôle même d’Université du Québec n’est-il pas de faire la promotion du français? (Lysiane Gagnon, La Presse, 6
janvier 2004).
Pendant ce temps, l’UQO entrouvre la porte à l’enseignement en anglais. En effet, selon une des recommandations du rapport précité, un programme de cycle supérieur pourrait offrir 30% des crédits de scolarité dans une autre langue que le français (Recommandation 5). Pour l’instant, ce pourcentage représente un cours ou deux, dans un programme de maîtrise ou de doctorat, mais avec la possibilité d’en donner davantage, selon les programmes. Tout de même, en prenant une telle décision, l’UQO donnerait une plus grande place à l’anglais que ne le fait aucune autre université québécoise, les universités anglophones exclues!
À mon avis, cette décision fait entrer le bilinguisme à l’UQO à dose homéopathique. Connaissant la force d’attraction de l’anglais, une fois la porte entrouverte, les pressions s’accentueront pour faire augmenter le nombre de cours donnés en anglais. Déjà, on joue avec le scénario suivant : combien faudrait-il d’employées bilingues pour desservir les
étudiants anglophones à l’accueil des étudiants, à la bibliothèque, au bureau du registraire? En attendant, le Département des sciences comptables de l’UQO a pris de l’avance et vient de créer un poste de technicienne pour lequel le bilinguisme est une exigence à l’emploi.
Il est capital que la direction de l’Université du Québec en Outaouais coupe court à cette aventure qui tourne déjà mal. Non seulement aucun nouvel étudiant ne devrait être accepté dans la version anglaise de ce programme, comme le préconise le rapport, mais la version anglaise elle-même devrait être discontinuée. De plus, il est crucial que la
direction de l’Université du Québec en Outaouais prenne fait et cause, et sans équivoque, en faveur du caractère français de l’université. Dans ce débat, nous devrions nous attendre à la même détermination que celle qu’a affichée le recteur de l’Université du Québec à Montréal et celle qu’appelle l’éditorialiste du journal Le Droit, Monsieur Pierre Jury (8 janvier 2004).
Compte tenu de l’importance de la question, tous ceux et celles qui ont à cœur la promotion du caractère français de l’Université du Québec en Outaouais doivent faire connaître leur position. Il en va de l’avenir de l’Université du Québec en Outaouais et aussi du nôtre.
xxxxxxxxx
Professeur
Université du Québec en Outaouais
=======================================Translation==============
Dear Sir,
I received your request to support your petition but for reasons which you will quickly include/understand with the reading of the text that I join to present, I will not do it.
I am happy to see that you like to study with the UQO. On the other hand, your professors are also qualified when they teach in French! I wish you good luck in the continuation of your studies.
xxxxxxxxxxx
Département of social work and social sciences
University of Quebec in Outaouais
_______
the entry of the billinguism at the University of Quebec in Outaouais
During last years, the University of Quebec in Outaouais (UQO) accepted Anglophone students. On the other hand, the tendency became unforeseen extensive: more and more of students are registered with these programs given in English, and several do not know anything French. Consequently, they ask services which the UQO cannot offer to them. It follows much of dissatisfaction, as well on behalf of the students as on behalf of the employees.
This dissatisfaction pushed the UQO to study the question more closely. Recently, the director of UQO presented a bearing report/ratio on teaching in languages other than French. We do not delude: it is indeed a question of English teaching.
In front of the pressures exerted on the universities québécoises to give training courses in English, they reacted up to now by affirming the French character of their institution. For example, the linguistic policy of the University of Montreal takes care to specify that teaching will be given in French. Even position at the Laval University and the University of Quebec with Chicoutimi. With the UQAM, the vice-chancellor crossed runs to the speculations: the role of the UQAM will be to make the promotion of French, not. Isn't the role even of University of Quebec to make the promotion of French? (Lysiane Gagnon, The Press, January 6 2004).
During this time, the UQO half-opens the door with English teaching. Indeed, according to one of the recommendations of the above mentioned report, a program of higher cycle could offer 30% of the appropriations of schooling in another language than French (Recommendation 5). For the moment, this percentage accounts for a course or two, in a program of control or doctorate, but with the possibility of giving some more, according to the programs. All the same, by making such a decision, the UQO would give a greater place to English than no other university québécoise does it, excluded anglophone universities!
In my opinion, this decision makes enter bilingualism with the UQO to homeopathic amount. Knowing the force of attraction of English, once the half-opened door, the pressures will be accentuated to make increase the number of courses given in English. Already, one plays with the following scenario: how much would need one bilingual employees to serve the Anglophone
students with the reception of the students, with the library, at the office of the registration? While waiting, the Department of countable sciences of the UQO took lead and has just created a station of technician for whom bilingualism is a requirement with employment.
It is capital that the direction of the University of Quebec in Outaouais crosses short to this adventure which turns already badly. Not only no new student should be accepted in the English version of this program, as the report/ratio recommends it, but the English version itself should be stopped. Moreover, it is crucial that the direction of the University of Quebec in Outaouais takes and causes, and unambiguous, in favour of the French character of the university. In this debate, we should await the same determination as that which the vice-chancellor of the University from Quebec in Montreal and that posted that the leader-writer of the newspaper calls the Right, Mr Pierre Jury (January 8, 2004).
Taking into account the importance of the question, all those and those which have in heart the promotion of the French character of the University of Quebec in Outaouais must make known
their position. It goes from there from the future of the University of Quebec in Outaouais and also of ours.
xxxxxxxxxxxxxxx
Université of Quebec in Outaouais
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Monsieur,
J'ai bien reçu votre demande d'appuyer votre pétition mais pour des raisons que vous comprendrez rapidement à la lecture du texte que je joins à la présente, je ne le ferai pas.
Je suis heureux de voir que vous aimez étudier à l'UQO. Par, vos professeurs sont aussi compétents lorsqu'ils enseignent en français! Je vous souhaite bonne chance dans la poursuite de vos études.
xxxxxxxxxxxxx
professeur
Département de travail social et de sciences sociales
Université du Québec en Outaouais
_______
L’entrée du billinguisme à l’Université du Québec en Outaouais
Au cours des dernières années, l’Université du Québec en Outaouais (UQO) a accepté des étudiants anglophones. Par contre, la tendance a pris une ampleur imprévue : de plus en plus d’étudiants s’inscrivent à ces programmes donnés en anglais, et dont plusieurs ne connaissent rien du français. En conséquence, ils demandent des services que l’UQO ne peut leur offrir. Il s’ensuit beaucoup d’insatisfaction, tant de la part des étudiants que de la part des employées.
Cette insatisfaction a poussé l’UQO à étudier la question de plus près. Récemment, la direction de l’UQO a déposé un rapport portant sur l’enseignement en langues autres que le français. Ne nous leurrons pas : il est bel et bien question de l’enseignement en anglais.
Devant les pressions exercées sur les universités québécoises pour donner des cours de formation en anglais, elles ont jusqu’ici réagi en affirmant le caractère français de leur institution. Par exemple, la politique linguistique de l’Université de Montréal prend soin de spécifier que l’enseignement se donnera en français. Même position à l’Université Laval et à l’Université du Québec à Chicoutimi. À l’UQAM, le recteur a coupé court aux péculations : le rôle de l’UQAM sera de faire la promotion du français, point. Le rôle même d’Université du Québec n’est-il pas de faire la promotion du français? (Lysiane Gagnon, La Presse, 6
janvier 2004).
Pendant ce temps, l’UQO entrouvre la porte à l’enseignement en anglais. En effet, selon une des recommandations du rapport précité, un programme de cycle supérieur pourrait offrir 30% des crédits de scolarité dans une autre langue que le français (Recommandation 5). Pour l’instant, ce pourcentage représente un cours ou deux, dans un programme de maîtrise ou de doctorat, mais avec la possibilité d’en donner davantage, selon les programmes. Tout de même, en prenant une telle décision, l’UQO donnerait une plus grande place à l’anglais que ne le fait aucune autre université québécoise, les universités anglophones exclues!
À mon avis, cette décision fait entrer le bilinguisme à l’UQO à dose homéopathique. Connaissant la force d’attraction de l’anglais, une fois la porte entrouverte, les pressions s’accentueront pour faire augmenter le nombre de cours donnés en anglais. Déjà, on joue avec le scénario suivant : combien faudrait-il d’employées bilingues pour desservir les
étudiants anglophones à l’accueil des étudiants, à la bibliothèque, au bureau du registraire? En attendant, le Département des sciences comptables de l’UQO a pris de l’avance et vient de créer un poste de technicienne pour lequel le bilinguisme est une exigence à l’emploi.
Il est capital que la direction de l’Université du Québec en Outaouais coupe court à cette aventure qui tourne déjà mal. Non seulement aucun nouvel étudiant ne devrait être accepté dans la version anglaise de ce programme, comme le préconise le rapport, mais la version anglaise elle-même devrait être discontinuée. De plus, il est crucial que la
direction de l’Université du Québec en Outaouais prenne fait et cause, et sans équivoque, en faveur du caractère français de l’université. Dans ce débat, nous devrions nous attendre à la même détermination que celle qu’a affichée le recteur de l’Université du Québec à Montréal et celle qu’appelle l’éditorialiste du journal Le Droit, Monsieur Pierre Jury (8 janvier 2004).
Compte tenu de l’importance de la question, tous ceux et celles qui ont à cœur la promotion du caractère français de l’Université du Québec en Outaouais doivent faire connaître leur position. Il en va de l’avenir de l’Université du Québec en Outaouais et aussi du nôtre.
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Professeur
Université du Québec en Outaouais
=======================================Translation==============
Dear Sir,
I received your request to support your petition but for reasons which you will quickly include/understand with the reading of the text that I join to present, I will not do it.
I am happy to see that you like to study with the UQO. On the other hand, your professors are also qualified when they teach in French! I wish you good luck in the continuation of your studies.
xxxxxxxxxxx
Département of social work and social sciences
University of Quebec in Outaouais
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the entry of the billinguism at the University of Quebec in Outaouais
During last years, the University of Quebec in Outaouais (UQO) accepted Anglophone students. On the other hand, the tendency became unforeseen extensive: more and more of students are registered with these programs given in English, and several do not know anything French. Consequently, they ask services which the UQO cannot offer to them. It follows much of dissatisfaction, as well on behalf of the students as on behalf of the employees.
This dissatisfaction pushed the UQO to study the question more closely. Recently, the director of UQO presented a bearing report/ratio on teaching in languages other than French. We do not delude: it is indeed a question of English teaching.
In front of the pressures exerted on the universities québécoises to give training courses in English, they reacted up to now by affirming the French character of their institution. For example, the linguistic policy of the University of Montreal takes care to specify that teaching will be given in French. Even position at the Laval University and the University of Quebec with Chicoutimi. With the UQAM, the vice-chancellor crossed runs to the speculations: the role of the UQAM will be to make the promotion of French, not. Isn't the role even of University of Quebec to make the promotion of French? (Lysiane Gagnon, The Press, January 6 2004).
During this time, the UQO half-opens the door with English teaching. Indeed, according to one of the recommendations of the above mentioned report, a program of higher cycle could offer 30% of the appropriations of schooling in another language than French (Recommendation 5). For the moment, this percentage accounts for a course or two, in a program of control or doctorate, but with the possibility of giving some more, according to the programs. All the same, by making such a decision, the UQO would give a greater place to English than no other university québécoise does it, excluded anglophone universities!
In my opinion, this decision makes enter bilingualism with the UQO to homeopathic amount. Knowing the force of attraction of English, once the half-opened door, the pressures will be accentuated to make increase the number of courses given in English. Already, one plays with the following scenario: how much would need one bilingual employees to serve the Anglophone
students with the reception of the students, with the library, at the office of the registration? While waiting, the Department of countable sciences of the UQO took lead and has just created a station of technician for whom bilingualism is a requirement with employment.
It is capital that the direction of the University of Quebec in Outaouais crosses short to this adventure which turns already badly. Not only no new student should be accepted in the English version of this program, as the report/ratio recommends it, but the English version itself should be stopped. Moreover, it is crucial that the direction of the University of Quebec in Outaouais takes and causes, and unambiguous, in favour of the French character of the university. In this debate, we should await the same determination as that which the vice-chancellor of the University from Quebec in Montreal and that posted that the leader-writer of the newspaper calls the Right, Mr Pierre Jury (January 8, 2004).
Taking into account the importance of the question, all those and those which have in heart the promotion of the French character of the University of Quebec in Outaouais must make known
their position. It goes from there from the future of the University of Quebec in Outaouais and also of ours.
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Université of Quebec in Outaouais